| Témoignage |
 Écrivez à AILES ! |
 Retour vers les blagues |
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Après avoir étudiés toutes les bases de la prosodie, il est temps de passer la seconde et de s'attaquer à un exercice plus corsé : l'acrostiche. Le but, réaliser un poème dont les premières lettres de chaque ligne forment un mot, voire une phrase. En voici un premier exemple, tenant en une lettre : « Q »... Oui, bon, pas terrible. Voici quelques exemples compréhensibles par tout informaticien, exemples qui virent parfois à la guerre de chapelles ;). Un grand merci aux participants très doués de [fr.rec.humour]. |
Comme toujours dans ces dialogues, cela commence par une bonne grosse
provocation :
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Bienfaiteur et génie, toujours prêt à donner, Incompris des neuneus, ce grand du numérique Livre, avec son grand cœur, pour notre bonheur ses Logiciels conviviaux, tout puissants et pratiques Guérissant les bobos de l'écran, du clavier. Attentif aux besoins publics ou domestiques, Tout se résout bientôt, car c'est sa volonté. Eclaire notre monde, Roi de l'Informatique ! Sans lui Internet ne serait jamais né. |
La réponse est toute aussi puérile... :
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Mais voici que le voleur d'idées s'avance, Internet il essaye aussi de s'en emparer. Contre cette vilenie, les coups il faut parer. Rien ne vaut la liberté qui s'élance. Or qui peut s'opposer à ces vils desseins ? Seulement la philosophie du libre. Oui je vous le dit : vivons libres. Foutriquet abominable, loin du saint, Tu sais de qui je parles , de Billou ! Car non content de vendre des produits minables, 'las des lois pour nous tomber sur le râble Etant sur de l'apathie du public mou, Ses séides ont fait voter, même en Europe. Tu l'aura dans le baba, c'est clair. Une seule voie pour le salut, en un éclair, Nous trouvons la solution : Linus, pope Génial de la liberté d'expression. Réellement, la croisée des chemins est là : Ou nous pouvons avoir le choix, ou la Suite est connue, nous aurons la pression. Car cela fait partie d'une guerre, Amer ricanement de grands Commerciaux qui nous prennent pour des glands, Avec l'aval de ceux qui ne s'en soucient guère. |
Bien sûr, cela est immédiatement ignoré par les défenseurs de Petit Mou :
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Manant, arrête-toi, ton blasphème est impie. Imposteur notre Bill ? Qui se moque-t-on ? Ce ne sont que rumeurs, filles de jalousie ; Rions de ces attaques aux jambes de coton. Osons crier bien fort à la face du monde : Seul Bill est le grand homme dont nous avons rêvé. Ordinateur géant, de poche, pour une sonde, Facilement fonctionnent grâce à ses doigts de fée. Tel est celui par qui Internet nous est né. |
S'en suivent quelques invectivent faciles, pour bien enfoncer le clou!
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Manant Imposteur Ce Ridicule OS S' Oublie Facilement. Très ! Pourquoi insinuer de tels Obscénités improbable, la Vérité, ne la connais- Tu pas ? Il faudrait que tu t'informe, Peut-être... |
Enfin d'autres, plus cultivés, remettent tout cela dans un contexte historique bien plus ancien, citant quelques systèmes à l'origine de tout, dont ce réseau ou encore cet ordinateur bien français...
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Mauvaise foi Un seul OS est roi Le père et le grand père de tous les (X)windoss Tel Christophe Colomb découvrant l'amérique Internet est son fruit, il n'y a rien de magique Cessez d'attribuer à Bill le maléfique Sa seule oeuvre est d'avoir fait payer QDOS Académiquement il le fut, Roi. Cependant déçu, Publiquement méconnu, Artisan prémonitoire du Net, à son usage il survécu Et malheureux, il chu. Tel est la mort du déchu. Honni sois ceux qui sans vergogned Tonne que le baron de richmond Tel je nomme déBill Gate Puisse être le papa du net Tonnerre hurlant Et éclairs fulgurants ! Le sieur écœurant, Nommé ici malfaisant, Est peu bâtissant, Très suceur de sang. Messieurs, un peu de calme, et ne médisons pas. Imposteur, notre Bill ? Cela est bien probable. Non qu'il n'ait rendu des services estimables, Il n'est pas l'inventeur de ce splendide outil : Téléphone à clavier - un plaisir pour les doigts - Elevant l'être humain vers des cieux jamais gris, Le vrai début du Net, Crions-le : c'est bien lui. Combien d'heure passée sur ce petit clavier Hélas on peut douter du lien de filiation Arpanet internet IRC et ses fils Teletel etc. |
Mais voici que dans le débat vient s'immiscer "l'autre OS":
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Vous pensez bien naïvement Inspirer le respect avec cette invocation Vous vous trompez cependant, Engagé que vous êtes dans cette triste légion. Maintenant, si vous ouvrez quelque peu les yeux, Amenez votre regard sur d'autres mondes proches, Ceux que vous verrez sont réellement heureux, Opérant sur d'autres systèmes sans anicroches, Sans ces bugs et autres voraces et virtuels insectes Xylophages qui rendent votre monde infect. |
Las, ... cet OS inspire respect et critiques...
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Autre voix, Perdu dans le combat, Parfois merdoie, L'excellent Etranger, [pauvre comme Job]. Mon ami je ne mets pas en doute ta science Assurément la bête aux formes arrondies Comme une pompe à essence Innove cochon qui s'en dédit Néanmoins il faut le reconnaître Tout en en restant maître Osons dire qu'elle tous les PC surpasse Son prix mon budget dépasse Hélas |
Reste alors la liberté du "gratuiciel" :
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Loin de faire du facile, Il s'ingénie pour donner, Non pas en le volant Un peu de code à tous! Xerez-vous plus confiant?
Gardez-vous du "bon" Bill, |
Et n'oublions le "grand-frère" de l'OS gratuit :
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Un : premier né, UNIX Novatuer le Billou? Il viendra tout piller. X pour le nombre de Windows déjà né ou à naitre. Copieur de génie, voleur de haut vol, Arnaqueur sans vergogne, Piètre informaticien, qui cache bien ses codes! Imitateur, mais bon vendeur Tuant l'innovation, pour sauver ses dollars Abattant concurrence et chercheurs. Linux est le roseau, Windows est le grand chêne Inutile de combattre dites-vous? Sûrement, mais alors pas de plainte! Microsoft pillera jusqu'à vos chers idées. Encore un peu de temps, et tous vous pleurerez! Au fait, tes logiciels tu les paie ou tu les pirate? Linux est libre et Gratuits, Oublie tout ça, rejoint la liberté Après tu pourras dire, celui-là était mieux! |
Enfin, un dernier poète inspiré rappelle à tous la légèreté de cet exercice... et cela avec une série d'alexandrins tout simplement parfaits!
| Rejoignons maintenant ce concours d'acrostiches : Il me plaît de tirer les mots par la barbiche. Et je viens ici même apporter mon obole Non pour faire gloser, mais pour qu'on en rigole. Ah ! Le plaisir qu'on prend à n'être point sérieux ! Faire ainsi le mariolle est commun en ces lieux. On y trouve de tout ; des trolls et des newbies, Unis pour se poiler, les jeunes et les vieux, Tous dans cette galère emportée par la brise ! Rigolons tous en chœur, blaguons à qui mieux mieux Et sur le mauvais goût, bâtissons notre église ! Debout, les calembours ! Contrepétons, mes frères, Et nos blagues seront comme autant de prières ! Cessons toute querelle et prions - non, rions ! Et laissons-nous griser par ce vent de folie Sauvage, décoiffant, fort comme un camion ! Avec le rire au cœur, les filles sont jolies Comme des océans miroitant au soleil. Rosissez, ô mignonne ! Et sans mélancolie Offrez-moi, je vous prie, ce sourire vermeil, Sur lequel aussitôt je poserai le mien... Tendre sera l'humour, tendre sera l'amour : Ici-bas, le bonheur n'est pas fait pour les chiens ! Couchons... sur le papier nos rires de ce jour, Heureux et insouciants, amusons-nous encore Entremêlons nos mots, nos langues. Dans ce four, Saisissons, ma jolie, le feu qui nous dévore ! |
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