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Travailler au Canada, réactions!
[CanadaNet]
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Suite à la première publication du témoignage
sur des expériences malheureuses de travail à
Montréal (28/05/1998), les premières réactions
(courant mars 1999) sont finalement arrivées...
10 mois après.
Le premier témoignage
avait d'abord été fait pour illustrer une
statistique officieuse du service d'immigration
du Canada qui faisait état d'un retour vers la France de
8 Français sur 10 partis travailler au Canada...
et ce dans les 2 ans après leur départ de
France. Ces chiffres ne
sont certainement plus valides aujourd'hui, pour
des raisons qui sont précisées en fin
d'article.
Volontairement "noir", le tableau
Canadien ne mérite pourtant pas ce traitement,
et les réactions de quelques Canadiens,
Québécois et même d'un Français peuvent vous
aider à vous faire une opinion plus juste de ce
beau pays et à relativiser le premier
témoignage.
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La première
réaction
«Bonjour,
Je viens de lire votre article concernant
une personne qui serait venue travailler au Québec. J'en
suis tout simplement renversé !!
Est-ce vraiment de cette façon que vous,
les Européens, voyez notre culture Québécoise ??
Je suis d'accord de croire que le choc
culturel est sans doute inévitable lorsqu'on va
travailler dans un autre pays, mais émettre des
commentaires du genre ".. Ils me rappellent certains
provinciaux de la France profonde qui auraient oublié
d'évoluer dans leur mentalité..." me font dresser
les cheveux sur la tête !!!
Je suis très déçu, en tant
qu'informaticien Québécois projetant d'aller travailler
en Europe sous peu, de voir l'étroitesse d'esprit dont
fait part cet individu.
Heureusement, ayant des copains Parisiens
vivant maintenant au Québec depuis plusieurs années
(non, ils ne sont pas retournés dans leur pays), je sais
que c'est une minorité de Français qui pensent ainsi,
mais ce qui est déplorable dans ce témoignage, c'est
que des gens qui ne sont jamais venus au Québec vont
lire cet article et vont se faire une fausse idée de ce
que sont les Québécois.
Un consultant Québécois en
informatique.»
[Cette première réaction met en évidence
un premier gros défaut du témoignage incriminé :
il n'offre qu'un seul point de vue, très
largement négatif, sans réellement montrer tous les
aspects du problème...
Pourtant, beaucoup de retour, un antagonisme réel et
latent entre Français et Québécois, ... il doit y
avoir un problème quelque part.]
Une réaction
Québécoise 3 ans après la publication de l'article '28/05/1998 :
Net-Mag (), le 8 mai 2001 nous confiait :
« Quand on est immigrant on s'intègre à la culture du pays qui nous reçoit et
on ne cherche pas à intégrer les autres à sa propre culture. Ceux qui le
font courent droit dans le mur et génèrent des problèmes inextricables, un
rejet de la population, de la méfiance, de la xénophobie, voire du racisme.
Certaines ethnies s'intègrent en douceur et sans bruit, tout en conservant
leur culture propre (asiatiques), d'autres "cherchent les histoires", sont
totalement intolérants, ne font aucun effort (c'est aux autres de les
comprendre), sans parler des aspects illégaux.
Le Canada, comme les États-Unis, sont basés sur le profit et il donnent leur chance à tous ceux
qui ont le courage d'entreprendre, de créer leur propre compagnie, d'investir, etc. Les formalités de création de commerces et d'entreprises
sont facilitées au maximum quand on les compare à la France. Des centaines
de compagnies se créent chaque mois, mais il y a aussi des centaines qui
coulent à pic. Heureusement, la balance est positive et ceux qui résistent
créent de l'emploi et des ressources.
S'il est constaté que l'accueil Québécois diffère sensiblement en ce qui concerne les français qui arrivent
avec un appareil photo autour du cou et ceux qui arrivent avec cantines et
valises, il suffit de leur démontrer qu'on ne vient pas "prendre leur job".
Le Québec a des ressources et de l'espace à revendre et il me semble vital,
pour sa survie, d'accepter un maximum de français immigrants pour résister
à la pression américaine et celle du Canada anglophone.
Quant au temps qu'il fait, la variété des saisons très marquée est un atout considérable
et si l'hiver peut sembler long, c'est qu'on n'aura pas su profiter de ses
avantages.
[Et toc... que du bons sens! Mais cela leur a inspiré,
entres autres sources françaises sur le Québec, un article paru dans
le Net-Mag version Canadienne (à ne pas confondre avec un magasine de
même nom paru en France). Dans ce N°18, rubrique "Cousins, cousines", article "Pas facile d'être immigrant français au Québec",
on peut y lire une savoureuse description de la vision que nous,
Français, portons sur le Québec.
Et comme nous ne sommes pas tendre, l'article commence par nous
remettre, avec humour, à notre "juste" place :]
Tout bon Québécois qui se respecte vous le confirmera : un Français, ça
chiale en maudit, ça a une grande gueule et ça critique tout le temps.
Et pan dans les dents !
[....]
Rassurez-vous, vous qui aimez la France et trouvez ces propos inacceptables, on trouve des
commentaires tout aussi venimeux laissés ça et là par des Français sur
les Québécois ! Sur le site Ma cabane au Canada
[allusion à l'article
de même nom] , un ex-résident
permanent qui a finalement décidé de retourner dans l'hexagone livre ses
états d'âme [...]Amertume et déception !
Que le masochiste qui sommeille en vous se précipite sur cette page pour
s'auto flageller. Sachez toutefois que le témoignage du maudit cousin n'a
guère laissé de marbre bon nombre d'internautes qui y ont répliqué fort
à raison. »
[Suit une référence vers la page même que vous êtes en
train de lire!
D'autres internautes québécois font remarquer qu'une certaine
"généralisation" ne doit pas être faites : ]
Le Québec n'est pas que
Montréal
«Si l'expérience vécu dans l'article
s'est déroulé aux alentours de Montréal, je n'ai pas
de misère à croire ce que vous y racontez. Par contre,
le Québec c'est un peu plus grand que la simple région
de Montréal vous savez, je l'espère bien. Avant de
juger un pays comme le
Québec dans son entier en faisant critique, faites en
donc le tour.
Simple commentaire, merci.»
[Ceci vient confirmer ce que j'ai pu entendre
par ailleurs : l'accueil de Français est très
différent entre Montréal et le reste du Québec. Les
"cas extrêmes" décrit dans le premier
témoignage ne sont
certainement pas à généraliser à toute une région.
Concernant le Québec, ce Français confirme le phénomène. Le
témoignage date de septembre 2001.
« Je suis totalement d'accord avec l'auteur de l'article. Je suis français
(pied-noir) vivant à Montréal depuis de nombreuses années.
A mon avis, 90% des québécois sont "franco-indifférents", et les autres 10%
sont constitués de 1% de tièdes francophiles et de 9% de sérieux francophobes.
Avec ces derniers, il est souvent impossible d'avoir une conversation civilisée, dès qu'ils se rendent compte de vos origines, c.à.d.
dès que vous ouvrez la bouche.
Je dois ajouter que cette xénophobie est presque exclusivement
anti-française; dans leurs très grande majorité, les québécois sont plutôt
accueillants envers les étrangers; mais les français sont un cas spécial, un
peu comme les juifs au XIXème siècle : il s'agit d'une espèce de marque de Caïn
indélébile depuis 1760. Vous avez tort de naissance. Il n'y a rien à y
faire, c'est comme ça, vous vivez avec ou vous partez.
Si vous restez, ça trempe votre caractère et ça vous convainc de la valeur de la tolérance et
de l'ouverture d'esprit.
Pour un(e) français(e), le meilleur moyen de s'adapter au Québec est tout à
fait contre-intuitif : éviter au maximum les contacts avec les québécois
francophones (ce qui est possible surtout à Montréal, en travaillant dans
une grande entreprise où le travail est surtout en anglais), et de trouver
un compagnon/compagne dans la population anglophone, immigrante (ce qui est
mon cas) ou française d'origine.
Par contre, le Québec est une excellente porte d'entrée vers les USA, où
vous pourrez perfectionner votre anglais et apprendre les comportements
nord-américains au travail. »
[Il n'en demeure pas moins que le Français ne semble pas
être toujours très bien vu...
Pourquoi ? Quelques éléments de réponse nous sont
fournis par ce Français vivant au Québec depuis 8
ans... et plus précisément à Montréal. Un exemple
manifeste d'intégration réussie!]
Le Québec vu par un Français
"de là-bas"
(Les parties soulignées sont issues du premier
témoignage)
Expatriation
«Voilà près de 8 ans que je suis
installé à Montréal, après avoir passé les 24
premières années de ma vie en France. J'ai été très
très surpris de ta description des Canadiens
anglophones, francophones, ainsi que des américains.
Beaucoup de points sont évidemment bien vus, mais ta
vision de la vie et des nord-américains en général est
très superficielle et m'apparaît comme la vision d'une
personne qui s'est fait énormément d'illusions sur le
Canada et les États-Unis.
Au risque de te choquer, la seule manière
de vivre ici est d'avoir un regard sans aucun jugement et
d'apprendre le sens de la culture nord-américaine. Ta
critique de ces pays est uniquement basée sur la vie que
tu mènes en Europe.
Penser que changer de pays et surtout de
continent est une chose facile est totalement irréaliste
et utopique. De plus, comme tu le dis toi-même, je
connais beaucoup de français qui ne retourneraient pas
en France de sitôt, et j'en fais partie.
Xénophobie
De plus, la xénophobie de certains
Québécois moyens envers les Français n'est pas très
différente de celle que vivent beaucoup de Français
moyens envers les étrangers en France. De ce que je
sache, cette vision s'est beaucoup plus développée dans
les années 70 où une armée de profs français a
débarqué au Québec, et tenté d'imposer leur point de
vue français à des gens qui n'en avait rien à foutre.
C'est vrai aussi qu'une certaine amertume subsiste par
rapport à l'abandon du continent nord-américain tout
entier par la France. Cependant, ce sentiment est
purement historique et est loin de générer les
sentiments que tu décris.
[On trouvera après un autre témoignage,
plus général, sur le comportement des Français à
l'export... manifestement, on n'est pas toujours facile
à vivre :) ]
Culture
C'est vrai qu'il y a beaucoup de blagues
sur les français. Il suffit simplement de les prendre à
la légère et tout se passe bien. Ces blagues ont été
générées par l'arrogance que certains français ont eu
en débarquant ici. De plus, si beaucoup de Québécois
manquent d'éducation, c'est pour des raisons historiques
dans lesquelles je ne m'embarquerait pas mais qui n'a
amené la généralisation des études secondaires et
post-secondaires que dans les années 70, ce qui est
très récent.
Et pour finir, pour comprendre comment
l'espace est vécu en Amérique du Nord en général,
cela demande de voyager un petit peut. Après avoir
visité autant des milieux très urbains que des milieux
quasi désertiques du point de vue humain, c'est toute la
culture nord-américaine qu'il est
possible d'embrasser et de comprendre.
Développer une perception juste d'un
endroit ainsi que des gens qui y vivent dépend beaucoup
de notre capacité d'en comprendre l'essence et non pas
de nous arrêter uniquement à la surface.
[Ce qui suit concerne des des points plus
précis du premier
témoignage]
Salaire,
embauche et travail
Ce que tu déclare sur les salaires est
très exagéré. Moi-même, je gagne aujourd'hui
56000$CDN par an. Cependant, j'ai accepté une baisse de
revenus dans un premier temps car je savais que ma
condition d'immigrant me désavantageait. J'ai commencé
il y a 8 ans à 15$/h et j'ai aujourd'hui presque doublé
mon salaire.
"eux, c'est très clair, ils n'embauchent, en
très grande majorité, que les québécois..."
Il s'agit d'une affirmation très partiale et qui ne
s'appuie sur rien.
Cependant, il y a une part de vérité qu'il convient de
nuancer: Il n'est pas vrai que les entreprises embauchent
en priorité des Québécois, mais en revanche, elles
recherchent de leur candidats une
expérience nord-américaine en priorité. Il est donc
possible qu'un employeur décide d'engager plutôt un
américain plutôt qu'un français fraîchement arrivé
s'il avait le choix entre les deux seulement. Mais
attention, ce n'est pas une règle. Ce qui prime avant
tout c'est bien entendu les compétences. Cependant, il
ne faut pas hésiter à prendre un travail en dessous de
ses compétences dans un premier temps afin de se bâtir
une expérience qu'on ne regrettera pas par la
suite. Il faut bien évidemment être prêt à une
diminution de revenus conséquente en optant pour ce
choix. Ne pas être prêt à accepter cela peut à mon
avis mener à un échec d'intégration et donc à
repartir piteusement.
"Certains patrons québécois me l'ont même dit
en face: à compétences égales (voire même
légèrement inférieures) un québécois sera toujours
préféré"
Je trouve malheureuse l'expérience de
cette personne car je ne connais aucun autre exemple du
genre. Il s'agit à mon avis d'un très grande malchance.
Encore une fois, il faut s'adapter à un environnement de
travail très différent malgré les apparences.
"Pour résumer, chacun dans son coin! Personne ne
parle spontanément à personne (en dehors des sujets
professionnels) et il n'y a pas de "pause
café" qui réunissent tout le monde pour
bavarder."
L'ambiance de travail est évidemment
nord-américaine et il serait faux de penser qu'on vit
encore en Europe. Cependant, il ne faut pas croire qu'il
n'y a pas de pause café nulle part.
ENR
"Par exemple, il m'est arrivé plus d'une fois de
devoir m'y prendre à plusieurs reprises pour me faire
livrer des meubles (payés à la commande): au moment du
rendez-vous, personne... Mais le pire, c'est avec les ENR"
ENR signifie Enregistré. Il s'agit d'une
entreprise constituée par une personne physique. La
personne qui décide d'enregistrer une entreprise de ce
genre accepte aussi les risques qui en sont
inhérents, c'est à dire d'être directement responsable
vis-à-vis de ses dettes et de ses créanciers. J'ai
moi-même déjà eu une raison sociale comme cela comme
travailleur autonome. On peut avoir des problèmes avec
des entreprises enregistrées, mais les lois
Québécoises et canadiennes protège les consommateurs
suffisamment pour qu'on puisse se défendre. Il faut
être prudent ici car le commerce est beaucoup plus libre
qu'en Europe, avec tous les dangers que cela comporte.
Cependant, n'importe quel problème peut survenir avec
n'importe quel type d'entreprise. Les entreprises
enregistrées ne sont pas, à ma connaissance plus
dangereuses que d'autres. Mais il est certain qu'il vaut
mieux savoir à qui on a affaire avant de se faire rouler
!
Pourtant, il existe des recours contrairement à ce que
dit le témoignage.
"Climat"
: météo et sentiments
Il faut aimer l'hiver, le froid, la neige
et la glace pour profiter de la vie ici. Sans cela, comme
tu le dis si bien, on use son moral. J'ai appris à
patiner ici, ainsi que le ski de fond. Si je n'appréciai
pas les activités hivernales, je repartirai direct en
France, ou j'irai en Californie.
"En passant, deux détails sont à
noter :
- Ne parlez jamais spontanément à un Québécois de la
France. Ils détestent cela! Contentez-vous de répondre
laconiquement à leurs questions sur le sujet s'ils en
posent...
- Si vous êtes du genre masculin et célibataire,
tâchez de vous trouver une compagne Française et
emmenez-la avec vous! Le « French Lover » n'a pas
vraiment la côte là-bas..."
Je ne connais pas de Québécois qui
déteste qu'on lui parle de la France. Cependant, les Français
qui pleurnichent constamment et comparent régulièrement
la France au Canada ne sont pas très aimés, et je
n'aurai pas besoin de m'expliquer là-dessus !
En ce qui concerne le « French Lover » , il m'est
difficile d'en parler car je suis marié à une
Québécoise depuis plusieurs années. Ce qu'il faut
savoir, c'est que les femmes d'ici se sont beaucoup
battues pour être respectées telles qu'elles sont.
L'attitude des hommes français envers les femmes, sans
vouloir les offenser est très peu souvent respectueuse.
Malheureusement, les Françaises jouent le jeu ! Ici, il
vaut mieux rester soit même. Les artifices de séduction
des Français sont souvent peu appréciés.
Certains diront que le plaisir de la séduction réside
là, mais ça ne veut pas dire que les Québécois n'en
ont pas ! Avis aux intéressés... Il faut les
découvrir. Je ne donnerai pas mon secret !
[Bref, s'intégrer dans un pays n'est pas
chose facile. Il semblerait même que nous, Français,
soyons décidément bien difficile à vivre!]
Remarque : des Français pas
faciles à vivre!
(Ce qui suit est issu de l'article «Les Français
doivent s'adapter aux marchés étrangers» du journal L'Alsace©
(31/10/1998), et les propos tenus sont issus de la
responsable des Guides Business et Leisure©, guide
concernant l'expatriation. Même si cet article concerne
initialement la Californie, il contient quelques
"vérités bonnes à dire"...)
«Le
Français a trop souvent tendance à croire qu'il sait
tout sur tout et à mépriser les conseils d'autrui. Nous
ne prenons pas assez en compte les aspects bi-culturels
ce qui explique une grande partie des échecs. C'est aux
Français de s'adapter quand ils vont à l'étranger et
non pas l'inverse. [...]Mais il ne faut pas noircir le
tableau : les Français ne sont pas mauvais à l'export,
mais on nous reproche encore trop souvent notre arrogance
et un comportement qui date de Louis XIV!
»
[Bien... tout est dit!
Pour revenir sur l'aspect travail, le Canada semble, ces
derniers temps, constituer une destination
professionnelle aux potentialités grandissantes. Si
l'aspect salaire vous arrête encore, l'article qui suit
attire votre attention sur une situation... pleine
d'opportunité.]
Des opportunités
professionnelles ?
Le N°498 du 26/6/98 de S&T Presse
(Ambassade de France aux Etats-Unis, Mission Scientifique
et Technologique) mentionne une «Fuite des
cerveaux Canadiens»
«[...] La fuite des cerveaux n'est pas un
phénomène nouveau mais a été accéléré ces
dernières années par la pénurie de main d'uvre
dans les industries américaines de haute-technologie.
[...]»
Le SJMN (San José Mercury News©) duquel ce rapport est
tiré, fait état de la décision du ministre des
Finances de l'époque (je ne sais pas s'il est toujours
en place), Paul MARTIN, de consacré 50% des prochains
surplus budgétaires pour réduire la dette et les taxes,
ce qui permettrait aux entreprises de proposer des
rémunérations plus flatteuses.
[Les réactions aux premier témoignage
sont toujours ouvertes et je vous invite à continuer à témoigner.
Pour conclure, un rappel : le débat ne porte pas sur les
simples différences culturelles franco-canadienne ou sur
telle ou telle ville, mais bien sur ce que doit savoir un
*informaticien* français désireux d'aller travailler au
Canada.
Par exemple : ]
Informaticiens
wanted
Comme indiqué dans la référence
bibliographique [CanadaNet],
un projet lancé par le CIC (Citoyenneté et Immigration
Canada), en collaboration avec le DHRC (Développement
des Ressources Humaines Canada), vise à simplifier
l'admission des travailleurs dont les compétences sont
très recherchées dans le secteur logiciel, et ce depuis
le 5 mai 1997.
Les procédures d'entrée sont donc plus rapides (et
permettent à une entreprise canadienne de recruter plus
vite), même si, une fois sur place, tout le processus de
validation et de vérification administratif demeure
inchangé.
Ce projet a depuis été :
- complété le 15 octobre 1998 par un projet visant à
octroyer des autorisations d'emploi aux conjoints
des "travailleurs temporaires hautement
spécialisés"!
- prolongé jusqu'au 31 décembre 1999!! (Bref, c'est la
crise, le bug de l'an 2000 approche, etc.)
400 permis de travail ont déjà été
délivrés par cette voie. Et ce n'est pas fini : «
[...] les décisions prises par les nations
"rivales" en vue de se faire valoir davantage
aux yeux des travailleurs spécialisés en TI
(Technologie de l'Information) pourraient se traduire par
d'autres mesures par les divers paliers de gouvernement
au Canada et par les industries canadiennes. » (extrait
du bulletin n°3 sur cette opération).
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