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Travailler au Canada ? Pourquoi pas! Les informaticiens manquent. Le niveau de vie est "acceptable", bien que le salaire soit loin d'être mirobolant. Bref, cela vous tente quand même. Voici quelques renseignements sur les procédures, mais aussi quelques avertissements sur une mentalité qui a rebuté plus d'un français et sur un Québec accueillant... pour les Québécois!
Ces deux volets ne constituent qu'une introduction et doivent être développés par d'autres articles.


 



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Les procédures
    Votre parcours ne commence pas à l'ambassade! Elle doit débuter par la "Délégation du Québec", rue de la Boetie, Paris 8ème. Vous y remplirez un dossier, muni de quelques photos d'identités et de 200 ou 300 francs.
Si vous êtes "présélectionné" au bout de quelques mois, vous serez convoqué à une série d'entretiens. Leur questions porteront sur votre identité, vos compétences, vos revenus financiers et votre emploi. L'idéal est de présenter alors une lettre d'intention d'embauche d'un employeur Canadien. Toutefois, cela n'est vraiment pas indispensable et un bon niveau d'étude (voir moins) est suffisant.
    Vous accédez à la deuxième étape : le certificat de sélection dont une copie est envoyée à l'ambassade du Canada, rue Montaigne, Paris 8ème. Vous y êtes alors convoqué pour une série d'entretiens du même type que ceux précédemment décrits. Personne ne vous le dira, mais avec votre certificat de sélection en poche, c'est déjà gagné.
    Cela vous aura pris en tout environ 6 mois, mais vous êtes enfin en possession du "visa de résident permanent", qui vous permet de partir travailler au Canada dans un délai d'un an à compter de la date de réception du-dit visa.
    A votre arrivée, vous serez immédiatement dirigé vers les centres administratifs qui vous délivreront la "carte d'assuré sociale" (sécu) et la carte "soleil" (assurance maladie), et vous pourrez enfin *tenter* de trouver du travail et de vivre au Canada.
    Il faut se méfier toutefois de certains "petits" détails :
- Les études sont très chères (environs 10 fois le coût en France, et encore, à condition d'avoir le visa!).
- Tous les prix, dans les magasins et supermarchés, sont affichés H.T. (Hors Taxes). Ne vous faites pas avoir!
- Le climat est dur à supporter : la première année, la neige c'est rigolo, la deuxième c'est lassant et après vous commencez franchement à en avoir marre d'être bloqué pour tout vos déplacements par la neige entre octobre et avril! (cf. témoignage).
Mentalité
    On retrouve beaucoup des traits décrits chez les Américains : indépendants, individualistes, etc. Mais, du moins pour le Québec, région tentante pour les "francophones de souche" que nous sommes, il faut rajouter un protectionnisme encore plus acharné qu'aux Etats-Unis. La politique (officieuse) du gouvernement est d'attirer les devises étrangères (d'où un bon accueil et l'étalage régulier de nombreuses opportunités d'emploi sous condition de formations -chères-). Toutefois, une fois arrivé sur place, ce n'est pas le gouvernement qui vous embauchera : une "préférence nationale-québécoise" se fait clairement sentir, et ce d'autant plus facilement que votre accent et votre "behaviour" vous trahissent immédiatement. On vous laissera cependant effectuer votre formation (et laisser vos devises).
Pour résumer, un Québécois évitera d'aller acheter des produits à une entreprise Française, un employeur Québécois préférera toujours employer un Québécois. Enfin, vous trouverez plus facilement du travail dans une société étrangère implantée au Québec que dans une société québécoise.
    Il faut également avoir conscience de "l'antagonisme" latent et important entre les anglophones et les francophones (donc le québec). Cela va très loin : si vous avez un prénom anglais ("William", ...), votre candidature à n'importe quel poste au Québec partira avec un "lourd" handicap. Mieux vaut éviter de le mettre sur son CV!
    En revanche, cela se passe "plus facilement" dans le reste du Canada, à condition de toujours vous présenter par la phrase « I'm French from France » (sinon, les anglophones ne se posent pas de question et vous assimilent à un Québécois!). Si ce dernier détail est respecté, vous êtes alors considéré comme un étranger parmi d'autres.

    Tous ces points précédants ne contredisent pas le fait suivant : les statistiques officieuses du service d'immigration du Canada font état d'un retour vers la France de 8 français sur 10 partis travailler au Canada... et ce dans les 2 ans après leur départ de France.



               
 
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