De quoi
s'agit-il ?
Il s'agit pour vous de trouver un
professionnel spécialisé dans la vente de
produits du type de celui que vous proposez.
Typiquement, si vous voulez monter une société
pour vendre votre logiciel, une solution consiste
à établir un partenariat
avec un éditeur. Le terme de
"partenariat" est très important: il
implique la constitution d'un contrat de distribution,
et qui dit contrat dit "se méfier de tous
les détails".
Il faut noter que les vendeurs importants (les
gros éditeurs de logiciels, par exemple) sont
souvent intéressés par des produits nouveaux,
mêmes issus de petits indépendants : en effet,
ils ne veulent pas passer à côté d'un produit
qui risque de marcher... chez un vendeur
concurrent!
L'exclusivité
Si, après avoir évalué votre
produit, le vendeur demande l'exclusivité de la
distribution de votre produit, il faut la faire
payer, c'est-à-dire exiger :
- un versement d'avances
sur ventes,
- une clause d'obligation
de résultats de ventes qui, si elle n'est
pas respectée, entraîne l'annulation de
l'exclusivité et la perte de l'avance
initialement consentie.
En clair, l'exclusivité de
distribution de votre produit se négocie et se
paie. Cela fait partie des points qui peuvent
fortement avantager votre vendeur et qui sont
mentionnés dans le paragraphe suivant. |
Les
intérêts du vendeur
* L'exclusivité
: cela peut l'intéresser, tout simplement pour éviter que votre produit aille
à la concurrence. Un effet pervers de
cette situation peut intervenir si le vendeur
possède un produit semblable au votre et qui
marche bien : pour éviter que votre produit
aille lui faire de l'ombre chez un concurrent, le
vendeur peut tout à fait en demander
l'exclusivité et ne pas le vendre!
D'où l'utilité de faire "payer" cette
exclusivité, comme cela est expliqué dans le
paragraphe précédent.
* Les royalties : elles
seront les plus basses possibles! A vous de les
négocier au mieux... Elles ne doivent pas se baser sur le prix
de vente du produit (car ce dernier peut
être vendu au sein d'une offre promotionnelle
dont la marge se dégage autour de services
complémentaires comme la formation ou la
maintenance). Vous devez baser
les royalties sur un pourcentage du prix de vente
catalogue (qui, lui, est fixe).
* Le contrat de maintenance
: le vendeur voudra bien sûr le récupérer. A
vous de dire NON! : il s'agit de
: - récupérer un
pourcentage du prix du contrat de maintenance
payé par les futurs clients,
- s'assurer que sont bien les
techniciens du vendeur qui assureront les
interventions (sinon, vous vous retrouvez
seul avec potentiellement plusieurs interventions
par jour sans pouvoir les assumer),
- vous assurer que si ces techniciens ont besoin
d'aide et vous appellent, ces appels vous soient
payés : votre assistance
personnelle n'est pas gratuite. |