Indemnité
légale de licenciement:
Elle est accordée pour tout
salarié ayant au moins 2
ans d'ancienneté en CDI (l'ancienneté
est appréciée à la date de présentation de la
lettre de licenciement et non à la fin de la
période de préavis).
L'indemnité est calculée à raison d'un dixième de mois par année
d'ancienneté, plus un quinzième de mois
au-delà de 10 ans d'ancienneté.
Indemnité conventionnelle de
licenciement:
Les conventions collectives
prévoient généralement une indemnité plus
importante, mais également un minimum
d'ancienneté supérieur à celui prévu par la
Loi. Dans ce dernier cas, entre
2 ans d'ancienneté et le minimum prévu par
cette convention collective, l'indemnité prévue
par la Loi s'applique.
Cette indemnité de licenciement ne s'applique pas aux licenciés
pour faute grave ou au salarié démissionnaire.
Indemnité compensatrice de congés
payés :
Elle correspond aux congés acquis, sur la
base de 2.5 jours par mois de travail, durant la
période de référence des congés payés (1er
juin - 31 mai).
La période de préavis,
même non effectuée suite à une dispense
de préavis, compte
néanmoins pour les droits
à l'indemnité compensatrice.
Cette indemnité de congés payés ne s'applique pas aux licenciés
pour faute lourde,
donc commise avec intention de nuire à l'égard de
l'employeur ou de l'entreprise.
(la "faute grave", faute qui rend impossible le
maintien du salarié dans l'entreprise, n'empêche pas le
versement de cette indemnité) |
Certificat
de travail :
La Loi (art. L122-16, Code Trav.)
fait obligation à l'employeur de délivrer un
certificat de travail au salarié lorsque
celui-ci quitte l'entreprise, quelque soit le
temps passé dans cette entreprise et que ce soit
sur CDD ou CDI.
Ce certificat est quérable
et non portable (c'est au salarié de
faire la démarche pour l'obtenir).
Il doit comporter au minimum la date d'entrée et
de sortie du salarié ainsi que la nature du ou
des emplois qu'il a occupés.
Facultativement, il peut comporter des formules
du style "libre de tout engagement" ou
des mentions élogieuses. En revanche, il ne doit
pas comporter de mention discriminatoire.
Attestation ASSEDIC:
Les employeurs doivent délivrer au
moment de la rupture du contrat de travail une
attestation qui permet au
salarié d'apporter la preuve qu'il remplit bien
les conditions d'affiliation et de travail
exigées pour percevoir les allocations chômage
(art. R.351-5, Code Trav.).
Reçu pour solde de tout compte:
Il s'agit de la preuve que le salarié a reçu
l'intégralité des sommes que l'employeur lui
devait (art. L122-17, Code Trav.).
Le reçu doit comporter la mention "solde de
tout compte" écrite à la main par le
salarié, signé à l'expiration du préavis,
daté et comporte lisiblement le délai de forclusion de 2 mois
- plus
depuis le 18/01/2002 - (pour dénoncer ce reçu, par lettre RAR dûment
motivée).
cf. le dossier solde de tout compte. |