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Augmentation de salaire
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Cet ingénieur de l'Ecole Centrale de
Lyon est entré dans une SSII en province à une
époque où la situation économique était pour
le moins... morose (entre 1991
et 1996). Les deux
"méthodes" d'augmentation proposées
ici sont... réalistes et efficaces.
Mes commentaires sont en italique rouge. |
Premier conseil : il est utile de faire une recherche
d'emploi au cours de son stage de fin d'études, même si
on n'en a pas vraiment envie, pas vraiment le temps et
que la boite qui vous a proposé le stage vous promet
quasiment de vous embaucher après.
Sinon, et bien on n'a plus qu'à accepter le salaire
proposé (ce que j'ai fait, selon le principe "un
bon tiens vaut mieux que deux tu l'auras") ou à
commencer à chercher.
En 1994, la situation de l'emploi n'était pas
mirobolante et mes conditions d'embauche furent (très)
largement inférieures à ce que je pouvais espérer ou
à ce que j'aurais dû exiger...
[C'est tout le problème des
débutants... le manque d'information.]
Les augmentations de salaires se font "à la tête
du client". Les forts en gueule gagnent toujours et
par conséquent les autres perdent car d'une manière
générale le directeur dispose d'une
"enveloppe" à répartir entre ses
collaborateurs.
[C'est un commentaire
classique, d'ailleurs déjà signalé il y a deux ans
dans l'article sur le salaire (fin de la deuxième colonne).
Augmenter un prestataire revient à diminuer la marge et
à augmenter les charges patronales... bref, pour un
travail identique, on rapporte moins et on coûte plus!]
Pour obtenir une augmentation
réelle, à ma connaissance, une simple
"connaissance du marché" ne suffit pas. Les
seules augmentations vraiment significatives (15 à 30 %,
quand la moyenne se situe plutôt entre 3 et 5 %) se font
uniquement sur proposition d'embauche dans une autre
société.
Prêt à partir ailleurs, vous avez alors tous les
arguments pour obtenir le réajustement auquel vous
aspirez. Et les réactions sont alors très rapides
(moins d'une semaine) que se soit lors de l'augmentation
annuelle ou non.
[La technique est connue et
efficace... à condition bien sûr d'avoir prouvé votre
valeur, mais aussi, par exemple, d'être en régie chez
un client intéressant, chez qui la SSII peut espérer
caser d'autres "jeunes" prestataires qui
rapporteront plus (car coûtant moins cher en salaire) et
qui bénéficieront en plus de votre présence et de
votre expérience...]
On trouvera un cas similaire dans l'article sur la fin de mission en SSII.
Je connais précisément 3 cas (dont moi même) dans la
société depuis 5 ans, ce genre de chantage (c'en est un
tout de même) n'est donc pas un phénomène isolé.
Cela implique de se remettre en cause, d'être prêt à
partir et de faire la recherche d'emploi, même si
celle-ci est particulièrement facile actuellement.
[Très exact et mieux vaut en
profiter! Il est sain de se remettre en question tous les
deux ans environs (refaire un bilan professionnel, un CV
à jour et des entretiens). Cela est d'autant plus
conseillé qu'aujourd'hui - 1999 -, cette démarche
débouche très souvent sur un emploi... en d'autres
temps, d'autres stratégies plus "stables" sont
à appliquer...]
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