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Travailler à l'étranger
Le rêve Américain (?)

[MonsterBoard], [ImmigrLawNet]


Travailler aux "States" ? Pourquoi pas! Les frenchies y sont appréciés et recherchés. Les informaticiens manquent. Le niveau de vie est "confortable" et le salaire est loin d'être modeste. Bref, cela vous tente. Voici quelques renseignements sur les procédures, mais aussi quelques avertissements sur une mentalité qui a rebuté plus d'un Français... On peut facilement avoir une "indigestion" de ce rêve américain!
Ces deux volets ne constituent qu'une introduction et doivent être développés par d'autres articles.


 



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Travailler au Canada
 
Les procédures
    Vu le protectionnisme latent mais actif qui règne dans ce pays, votre seule façon d'y entrer durablement est de... heu... « draguer » :
- soit un(e) Américain(e) afin de vous marier et de prendre la nationalité Américaine (ce qui implique de *renoncer* à la nationalité Française),
- soit un patron Américain qui, pour vous embaucher, se chargera de vous procurer un visa de travail adéquat. Les renseignements qui suivent ne concernent que cette dernière option!

    Etape 1 : Internet
Vous trouverez plusieurs sites d'offres d'emploi (dont un fameux, le MonsterBoard). Il vous faudra accorder une attention particulière à ceux qui mentionnent "visa sponsoring", car cela vous garanti que si vous les intéressez, ils s'occuperont de l'obtention du visa H1 (qui vous permettra de vivre *et* travailler aux US pendant 5 ans). Vous leur laissez votre C.V. avec comme renseignement capital votre N° de téléphone. Les entreprises intéressées par vous seront essentiellement des "chasseurs de têtes" ou "entreprises de placement". Elles vous offriront quelques fois une "embauche" (CDD) mais plus souvent des "contrats" (~CDI). Il ne faut pas hésiter à accepter ces derniers : ils sont mieux payés, et, de toutes façons, votre entreprise de placement s'occupe de vous replacer une fois votre mission finie.

    Etape 2 : Premiers contacts téléphoniques
En gros, vous pouvez vous attendre, de la part d'une boite intéressée par votre profil, à 3 coups de fil préliminaires.
1/ Plan humain : cet appel reste informel et se joue au "feeling". Il faut rester naturel, serein (ils apprécient peu les vantards qui se mettent trop en avant) et faire sentir que l'on a envie de venir aux US. Un anglais parfait n'est pas indispensable (cf. témoignage), mais en revanche il vaut mieux y être déjà allé et le dire!
2/ Plan technico-commercial : ils ont dit qu'ils allaient rappeler ? Ce ne sont généralement pas des paroles en l'air: ils le font et cette fois, ils deviennent plus "technique" et sondent vos connaissances. Ils restent également des commerciaux en demandant s'ils peuvent "changer" votre CV (c.à.d. mettre en valeur tel ou tel point), car pendant ce temps, ils ont un ou plusieurs clients en tête (dans la mesure où votre interlocuteur représente une entreprise de "placement").
3/ Plan technique : un spécialiste du ou des domaines techniques de votre CV vous interroge encore plus précisément. Vos connaissances n'ont pas à être "par-fai-tes" (ils acceptent très bien que l'on ne sache pas un point particulier). Là encore, le "feeling" joue beaucoup.

    Etape 3 : Prospection
Votre futur employeur va rechercher pour vous un projet qui a un besoin urgent de vos compétences. Il vous téléphonera pour vous demander la permission d'envoyer votre CV dans telle ou telle entreprise. Si vous acceptez, vous devrez certainement signer un document stipulant que vous ne chercherez pas vous-même à vous faire engager par la-dite entreprise où votre CV va être envoyé. Il ne s'agit pas d'un piège, mais d'une simple protection et vous avez intérêt à signer ce papier sans hésitation.
Si un client est intéressé, vous aurez également droit à un ou deux appels de ce dernier, un classique et un technique. S'il est intéressé, votre futur employeur est décidé à faire un investissement important. Il veut organiser une visite chez le client, donc, pour vous, un voyage! Et nous arrivons à l'avant-dernière étape.

    Etape 4 : La visite
A partir de là, votre employeur ne vous lâche plus : comptez 3 à 4 appels par jour! Le point le plus important concerne la "proposition de contrat": elle vous sera envoyée avant votre départ et stipulera que si le client visé est d'accord pour vous employer mais que vous renoncez, tous les frais engagés (avion, hôtel, etc.) seront à votre charge! (donc, si vous signez, il faut être vraiment décidé).
De plus, cette "proposition de contrat" se transformera en contrat tout court en cas d'accord.
Il est donc important de *tout* négocier *avant* de partir.
En particulier, vérifiez soigneusement la présence de 4 points bien particuliers :
- le salaire (pas de problème, celui-ci est toujours présent!). Vous ne pourrez pas vraiment négocier son montant, mais il est en général correct : le protectionnisme qui, normalement, joue contre vous, vous avantage ici! La loi empêche les employeurs d'embaucher des étrangers afin de les payer moins cher qu'un américain. Cela est contrôlé de très (très) près par le service d'immigrations. Si votre société Américaine vous veut vraiment, vous pouvez être sûr qu'ils ne vous grugeront pas sur le salaire.
- le nombre de semaines de congés (en principe 2, essayez 3 mais au dessus, ne rêvez pas! - à moins de posséder un niveau expérimenté : chef de projet ou autres...),
- le plan d'assurance 401 ("four-o-one", qui vous assure une couverture sociale équivalente à la France avec mutuelle(!) et que vous pouvez faire payer par votre employeur),
- la prime de déménagement ("relocation", qui peut être non négligeable, en milliers de $).

    Etape 5 : C'est parti!
Si tout le monde est d'accord, il faudra à votre employeur environ 6 semaines pour vous faire obtenir le fameux visa H1 (parfois moins s'il a de... "bon contacts" avec le service d'immigrations). Pendant ce temps, il vous faudra envoyer les photocopies de : passeport, relevés scolaires, bulletins de notes, diplômes, etc... afin que l'immigration contrôle que vous avez bien suivi les études que vous prétendez avoir suivies et que vous possédez bien des compétences qu'aucun travailleur Américain ne pourrait fournir : c'est la seule "excuse" pour laquelle vous serez autorisé à travailler aux US...

Mentalité
    Ils sont les « Kings of the World! ». Et ils le font savoir. Travailler aux "States" implique d'aimer ce pays (on est d'autant plus apprécié qu'on le dit!). La formule courante que l'on trouve aussi bien sur des affiches, T-Shirt ou voitures est sans appel : « America : Love it or leave it! ».
    Ce trait est renforcé par un patriotisme exacerbé. Le drapeau américain est honoré partout (depuis les maternelles jusque dans toutes les manifestations sportives nationales).
    Ceux qui ont côtoyé les américains au travail (je parle de travail de bureau d'informaticien et je ne prétends pas généraliser cela à tous les métiers) rapportent sur l'ambiance de travail des caractéristiques étonnantes :
- les salariés sont très "perso" : pas ou très peu de « bonjour » le matin : chacun va directement à son bureau,
- peu de réunions aux salles cafés (quand celles-ci existent),
- lorsque cela arrive, les sujets de conversation restent très limités (footUS, base-ball, basket-ball...),
- pas d'intimité (les bureaux ne sont que des "open-spaces", donc des cloisons d'1,5 mètre au plus, les toilettes ne sont elles-même délimitées que par de simples cloisons qui ne rejoignent pas toujours le plafond... odeurs et sons garanties!),
- pas ou peu de pose repas le midi : il n'est pas rare de voir les employés continuer à manger dans leur coin, à leur bureau devant leur bécane,
- chacun travaille dans son coin et ne communique avec les autres que si nécessaire,
- on fume "en cachette", à l'extérieur (c'est mal vu) et l'on fait très attention à la manière dont on aborde un collègue de travail (surtout de sexe opposé) : la hantise du procès, par exemple pour harcèlement sexuel, n'est jamais très loin...
    Pour résumer, les Américains sont dans le travail très pragmatiques (et relativement plus productifs que nous!) mais moins "relations humaines" : cela se retrouve dans leur vie courante, où les rapports restent superficiels : très accueillants au premier abord, puis indifférents ensuite...



               
 
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