Comment y
aller :
"Détaché", "Expatrié" ?
Ces articles ne peuvent décrire
tous les scénarios possibles.
- Le plus "confortable" est
certainement celui illustrée par le témoignage
sur le Japon (Tokyo) (détaché
par une grande entreprise française dans une de
ses filiales, tout frais payés).
- Le plus "aventureux" reste sans doute
l'expatriation réussie
de Los
Angeles (mailing sur place à des sociétés
informatiques locales).
Vous trouverez dans ces deux
témoignages et dans les autres différents
moyens de prospections (internet, mailing,
contacts téléphoniques, etc...).
Dans tous les cas, vous trouverez
plus d'informations sur ce sujet à la Maison de l'Expatrié, 5 rue de
Bourgogne, Paris 7ème ou encore sur le 36.15 FRANCEEXPAT (2.23F/mn).
Tous les articles qui suivent distinguent
clairement les deux possibilité d'expatriation
(entre la "réelle" expatriation, sans
filet, et celle du français
"détaché" à l'étranger).
Vous former ?
Il existe des possibilités de
participer à des stages : celui proposé par l'AFPE (Association Française pour
la Formation Professionnelle des Français à
l'Etranger) 244, boulevard Saint Germain, Paris
7ème en est un gratuit.
L'APEC et l'ANPE Internationale
proposent également de courtes formations.
Des renseignements mais aussi des
propositions intéressantes d'emploi sont
disponibles à l'OMI
(Office des Migrations Internationales) 44, rue
Bargue, 75015 Paris, Service de
l'Expatriation.
D'une manière générale, votre
formation devra concerner tout ce qui peut faire
obstacle à une intégration rapide dans le pays
d'accueil.
La facilité d'intégration
est souvent l'élément-clé qui convainc une
entreprise de vous expatrier
("détaché"), vous plutôt
qu'un autre.
Cette intégration repose sur :
- la connaissance de la langue (au minimum
orale),
- la connaissance du pays (au moins
géographique, avec un ou plusieurs voyages
déjà effectués. Dans l'idéal, connaissance du
mode de vie des gens, avec, par exemple, des
séjours en famille) |
Pays de
l'Union Européenne ?
2 avantages :
- le problème de visa est
résolu de lui-même : il n'y en a pas besoin!
Une carte d'identité ou un passeport suffisent
pour les trois premiers mois. Ensuite, il vous
faudra obtenir une carte de séjour spécifique
aux ressortissants de l'Union Européenne.
- Si vous êtes inscrit auprès d'une ANPE
française et êtes resté en France au moins 4
semaines depuis votre inscription, vous toucherez dans le pays les
indemnités ASSEDIC françaises! Mais, si
rien de concret ne se profile au bout de trois
mois, il est impératif de se réinscrire en
France à l'ANPE, sous peine de perdre tous les
droits qui vous restent dans le système
français.
- En France, avant de partir : demandez à
l'agence ANPE le transfert de votre dossier
auprès des services de l'emploi du pays de
destination. Puis, allez au bureau ASSEDIC que
l'ANPE vous indiquera pour procéder à la
radiation et au calcul des indemnités que vous
toucherez à l'étranger et retirer
un formulaire "E 303"
(indispensable pour ouvrir vos droits à
l'allocation chômage à l'étranger).
- Dès votre arrivée dans le pays : vous
avez 7 jours pour vous inscrire comme demandeur
d'emploi et déposer le formulaire "E
303" auprès du bureau de l'emploi le plus
proche de votre nouveau domicile.
Hors Union Européenne ?
Pas de visa ou un simple visa
touristique ne vous permettent en général de séjourner que de un à trois
mois. Et en plus, le visa touristique, en
principe, n'autorise pas la recherche d'emploi au
cours du séjour!
Le principe à retenir : trouver un employeur dans
le pays de destination ne signifie pas que vous
pourrez rester y travailler...
Le poste ne doit pas être pris par un
ressortissant, les démarches sont longues et
complexes et la délivrance du permis de travail
prend du temps! Mais c'est possible! (cf. Los
Angeles).
A retenir
Détaché
ou (détaché-)expatrié:
expatrié par un employeur français à
l'étranger.
Expatrié
en local : vous allez vous-même
vous trouver du boulot à l'étranger. |