Un job en
province ? dur, dur!
Soyons clair : une première
expérience informatique se fera le plus souvent
à Paris. Chercher en
province implique, lorsque
l'on débute, une volonté et une détermination à toute épreuve...
Une filiale en province ???
Toujours dans le cadre d'une
première expérience professionnelle, il arrive
que vous vous fassiez embaucher par une grande
société parisienne qui vous case dans une de
ses filiales en province ! Vous avez atteint
votre but !! OUI MAIS.
Attention à l'effet « fil
de pêche dans le dos ».  Si vous ne changez pas de boite entre
3 et 5 ans (période où votre expérience se
vend le mieux), votre maison mère peut décider
d'avoir besoin de vous à Paris...
Si vous avez, comme c'est de plus en plus le cas,
un contrat qui vous impose de travailler partout
en France, vous devrez suivre. Même un contrat
"régional" (vous ne travaillez que
dans une région donnée) ne vous protège pas
vraiment: en cas de refus de votre part, la
société peut aussi bien décider... de se
passer de vos services !
Le bon plan ?  A priori, d'abord
PARIS, puis, au bout de 3 ou 5 ans, les joies de
la provinces ! |
Trouver
un job à Paris, Facile ?
Ce n'est pas moi qui vous dirais le
contraire (j'ai "trouvé" en 24h.).
Pourtant, plusieurs ingénieurs (dont un ESIALIEN
I93, breton) m'ont confié leurs déboires : ils
ont mis entre 5 et 7 mois pour trouver sur
Paris...
Aussi, soyez averti : lorsque vous écrivez en
indiquant votre adresse de
province, les DRH parisiens hésitent à vous
faire venir. Indiquez donc clairement que
le déplacement ne vous pose aucun problème,
quitte à négocier le remboursement de votre
voyage une fois l'entretien acquis.
Pour info, le patron, à Paris, qui a finalement
embauché mon Esialien breton est... breton (y
aurait-il un lien ???)
Après l'embauche, c'est fini ?
NON !!! Vous "continuez" à être
en recherche d'emploi. En fait, au bout de deux
ou trois ans, il se peut tout à fait que vous
soyez contacté par des chasseurs
de têtes. Ils vous diront (sic) «Votre
boite est nulle, vous devriez plutôt venir chez
untel!». Ils vous appelleront chez vous (même
à 22h, j'en ai le témoignage direct), ou, plus
gênant, directement à votre entreprise, qui se
doutera donc de ce qui se passe. |
