Personnalité
et embauche
Elle
constitue le "fil rouge" de tout
processus d'embauche et sera constamment
évaluée.
Un "test classique" de personnalité
que tout jeune ingénieur en informatique peut
"passer" est celui où il accompagne un
commercial de SSII chez un client intéressé par
louer ses compétences techniques.
Si cet "entretien" se passe alors que
l'ingénieur n'est même pas encore engagé par
la SSII (situation très courante), il devra, en
se présentant au client, le convaincre
éventuellement de ses compétences, mais
également convaincre le commercial de la SSII de
son "potentiel à savoir se vendre" (et
donc à être "casé" chez un client
facilement). Plus ce potentiel est élevé, plus
l'embauche après l'entretien chez le client est
assurée (et mieux vous pouvez négocier votre
salaire!).
Définition de la personnalité
Elle est répartie en
un certain nombre de "facteurs"
différents, facteurs qui peuvent aller de 3 à
16 ou plus...
Les 3 facteurs principaux sont :
1. Stabilité / Instabilité émotionnelle,
2. Recherche / Peur du contact,
3. Ardeur au travail contre Fainéantise.
Dans les professions informatiques
"classiques", un stabilité
émotionnelle alliée à une certaine recherche
du contact (pour faciliter l'intégration et le
travail en équipe) ainsi qu'une ardeur au
travail(!) sont recherchées.
Ce n'est évidemment pas un absolu et un
infographiste qui aime créer seul dans son coin
devra répondre autrement à ces mêmes
critères.
2 facteurs secondaires sont parfois
présents :
4. Virilité contre Féminité
5. Aptitude à s'imposer contre Aptitude à
s'effacer.
Le facteur 4 concerne rarement les professions
techniques de ce site. Le 5 peut intervenir pour
tout poste d'encadrement, par exemple.
Les 3 derniers facteurs cités ici
sont réservés à certaines professions :
6. Confiance contre Méfiance,
7. Aptitude au changement contre Conservatisme,
8. Comportement agressif contre Attitude
dépressive.
Le facteur 7, par exemple, peut se
révéler très important dans l'univers
technique en constante évolution qu'est le
notre.
Les deux autres facteurs sont plus
adaptés aux fonctions commerciales.
Le dernier a d'ailleurs pour particularité de ne
pas offrir de réponses du type "vrai"
ou "faux", mais plutôt des réponses
ouvertes, sous formes de descriptions de
situations. Par ex., un client se plaint auprès
de la hot-line d'un produit informatique et l'on
peut lui répondre de façon
"agressive" : «le problème vient
sûrement de chez vous!»,
"dépressive" : «Je ne sais vraiment
pas si l'on peut résoudre votre problème, je
dois demander à notre spécialiste» ou
"intermédiaire" (ce qui est
conseillé) : «Je vais chercher immédiatement
une solution».
En conclusion, ces facteurs doivent
toujours être repérés et pondérés en
fonction du poste auquel vous postulez.
Vos réponses devront alors favoriser les
facteurs les plus importants afin d'être sûr de
mieux "coller au profil idéal
recherché"!
Apprenez donc à les reconnaître, et ce dès
l'entretien de présentation du poste, par ex. |
Détecteur
de mensonge
Pour mieux repérer les réponses
"convenues" ou préparées de la part
des candidats, les employeurs utilisent trois
types différents de "détecteur de
mensonges" dans leurs tests de
personnalité.
On trouvera :
Réponses
indécises :
Les réponses autorisées sont le
plus souvent "vrai", "faux",
"ça dépend" ou bien "oui",
"non", "peut-être".
Les réponses indécises doivent être le plus
limitées possibles. La règle "tacite"
veut que au dessus d'un
tiers de réponses indécises, vous êtres
considéré comme réfractaire au test.
Réponses
contradictoires:
Le principe est simple et
difficilement décelable : il s'agit de poser la
même question à différents endroits du tests
sous des formes différentes.
Il faut toujours garder en tête ce principe et
ne pas hésiter à revenir en arrière pour
"mettre en cohérence vos réponses"
Réponses de
convenance sociale :
Ces questions "de
contrôle" vous permettent d'avouer
"honnêtement" vos petites faiblesses,
c.à.d. soit de mauvaises habitudes réfutées
par la bienséance (mais que vous avouez), soit
des qualités très prisées (mais que vous
reconnaissez ne pas posséder).
Le but ? De part son origine clinique, le test
tend à démontrer que vous êtes d'autant plus
ouvert aux questions que vous avouez facilement
vos petits défauts. Et plus vous êtes ouvert au
test, c'est-à-dire sincère, plus votre profil
de personnalité a de valeur aux yeux de
l'employeur.
La bonne stratégie
consiste donc à bien repérer ces questions, à
rester sincère (on a vite fait de se
couper), d'éviter les
défauts "extrêmes", et de n'avouer que la moitié de ses
faiblesses, afin que l'on ne vous
soupçonne pas de complaisance (à force de
"trop" avouer).
Phrases
à compléter
Ce sont des questions ouvertes qui
visent à vous soutirer des informations
personnelles (sur votre vision, votre façon
d'interpréter une situation qui ne vous est
présenté que partiellement, comme, par exemple
: "Mes parents... ").
On peut compléter ces phrases de façon :
- pessimiste : "Mes parents sont
morts",
- sereine : "Mes parents sont partis
promener",
- optimiste : Mes parents ont fêté leur 50 ans
de mariage".
Une phrase serine,
optimiste, constructive et créative est vivement
recommandée.
(cf. question
en entretien d'embauche)
Questionnaires personnels
Ce sont des questions à réponses
graduées (ex : absolument faux, plutôt faux,
peu vrai, vrai, très vrai) qui concerne
l'opinion que vous avez sur des sujets divers,
mais aussi sur vous même!
Le but est alors
d'identifier le facteur de personnalité que la
question cherche à tester, puis de répondre en
fonction de l'importance que vous savez être
attachée à ce facteur pour ce poste.
On retrouve donc la même stratégie que celle
suggérée pour les facteurs de personnalité :
s'adapter au profil du poste tout en restant le
plus possible soi-même : un peu d'entraînement
est nécessaire, mais c'est possible!
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