Congés
En plus du congé annuel principal,
vous avez droit à :
- 0 journées
supplémentaires pour un I.C. quelque soit son
ancienneté!...
En dehors des congés exceptionnels
pour les syndicaux, il n'est pas fait mention de
mesures particulières concernant les congés... parce que cela
est traité par un accord
de branche du 4 janvier 1999 portant sur
ce sujet!!!
=> Rappel :
- En plus des congés légaux, les salariés cadres
bénéficient de 17 jours de congés
supplémentaires (y compris les jours
fériés!),
- un Compte Epargne Temps est disponible,
- la durée de travail à l'année s'exprime en
durée hebdomadaire,
- des négociations sur la RTT devront s'ouvrir,
entreprise par entreprise (mars 2000 : toujours
en cours...)
Absences
exceptionnelles :
- se marier :5 jours ouvrés (anciennement 10),
- mariage des descendant : 2 jours,
- obsèques de son conjoint ou enfant : 5 jours
- obsèques de enfant, père ou mère : 3 jours
- mariage d'un enfant : 2 jour
- obsèques de ses collatéraux, d'un
beau-parent, d'un grand-parent, d'un petit-enfant
: 2 jour,
- déménagement : 1 (au plus 1 fois par an, hors
déménagement professionnel).
Seuls les congés
"déménagement" et "mariage"
peuvent être cumulés.
Les absences
pour événements familiaux sont prises au moment
où intervient l'événement.
Les salariés à temps partiel ou
travaillant en modulation bénéficient des
mêmes droits à absence que les salariés à
temps plein
Le PACS n'est pas pris en compte...
(raison "politique" ?)
La rémunération est maintenue
durant toute la durée du congé si plus d'un an
d'ancienneté, sinon seule la durée légale est
prise en compte.
Sur
production d'un certificat médical :
- une autorisation d'absence rémunérée de
trois jours par an est accordée, au père ou à
la mère, pour soigner son enfant de moins de
quatorze ans,
- une autorisation d'absence rémunérée de deux
jours par exercice civil est accordée en cas
d'hospitalisation, y compris hospitalisation de
jour, d'un enfant de moins de quatorze ans,
- des autorisations d'absence complémentaire non
rémunérée peuvent également être accordées
aux salariés pour soigner leur conjoint, leurs
enfants ou ascendants à charge.
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Rémunération
La règle est bien claire : le mot
"forfait" n'apparaît pas dans la
convention... voilà un point de réglé!
Les salaires
de base annuels sont versés en treize
mensualités égales (sauf en cas de
changement dans la rémunération en cours
d'année).
La treizième mensualité,
calculée prorata temporis, est versée en même
temps que le salaire du mois de décembre.
Le salaire de base annuel est le
salaire y compris le treizième mois visé
ci-dessus mais à l'exclusion de toute prime fixe
ou exceptionnelle ainsi que de tout élément
variable.
La rémunération
est fonction de onze niveaux de la
classification, dont 4 pour les cadres,
auxquels sont associés :
- un salaire annuel minimum
conventionnel garanti hors ancienneté
(environ 60% du salaire moyen de chaque niveau),
- des salaires annuels
minima conventionnels garantis à l'ancienneté,
définis selon des paliers de cinq ans.
Cela fait donc 42 minima (11 hors
ancienneté et 31 à l'ancienneté), négociés
chaque année au niveau de la branche.
Ces salaires conventionnels sont
aussi exprimés en points dont la valeur peut
augmenter suivant différents critères.
Les anciennes primes d'ancienneté
sont remplacées par une "garantie salariale
de branche".
La
négociation annuelle de branche est
soigneusement définie, tant dans ses
conditions que dans ses effets.
Elle porte sur les salaires minima et sur
l'évolution des salaires.
Participation
Le principe
est posé(!!) et sa réalisation devrait
se faire, suggère la CCN, évidemment par le
biais de la participation (c'est
obligatoire) mais aussi par le biais d'Intéressement et de PEE.
C'est aux
partenaires sociaux de la branche «d'engager une réflexion
paritaire concernant la méthode
et les outils à mettre en uvre au niveau
des entreprises pour développer la participation
des salariés au résultat.»
Au moins,
voilà qui est clairement énoncé... |